Ssssh : De l'Ombre de Woodstock à la Lumière du Blues-Rock
La fin des années 1960 a transformé la scène musicale anglaise en un véritable creuset d'innovation et d'expérimentation. Loin de se limiter à un seul courant, cette période se caractérise par une effervescence créative et une étonnante perméabilité entre les genres.
Le rock psychédélique était en pleine effervescence, avec des groupes comme Pink Floyd, The Jimi Hendrix Experience (qui, bien qu'américain, a trouvé le succès en Angleterre), et même les Beatles. Tous exploraient des sonorités complexes et des thèmes liés à l'expansion de la conscience. Les studios d'enregistrement sont devenus de véritables laboratoires, permettant toutes sortes d'effets sonores et de structures non conventionnelles.
● En parallèle, de nouveaux genres émergeaient, posant les bases de la musique des décennies suivantes :
- Le blues rock connaissait un essor considérable. Des groupes tels que Cream, Fleetwood Mac ou encore Ten Years After reprenaient et réinterprétaient le blues américain avec une énergie et une virtuosité toutes britanniques.
- Le hard rock commençait à pointer le bout de son nez. Led Zeppelin et Black Sabbath posaient les bases d'un son plus lourd, plus puissant et souvent plus sombre, qui allait définir un genre à part entière.
- Le rock progressif se développait également. Avec des morceaux plus longs et des influences classiques ou jazz, des groupes comme Yes, King Crimson et Genesis repoussaient les limites de la composition rock.
- D'autres mouvements, comme le folk rock avec Fairport Convention, intégraient le folk traditionnel britannique, tandis que des groupes comme The Who évoluaient du mod vers des œuvres plus ambitieuses.
C'est cette audace qui a forgé le son distinctif de cette décennie. Les musiciens n'hésitaient pas à fusionner les styles et à repousser les limites, créant ainsi des sous-genres qui allaient devenir fondateurs. Les clubs comme le Marquee ou l'UFO Club, ainsi que les festivals, ont joué un rôle crucial en offrant un espace pour ces expérimentations.
Cette diversité et cette audace ont fait de la fin des années 60 une période légendaire pour la musique britannique.
Au-delà de la simple évolution musicale, le foisonnement artistique de la fin des années 1960 a servi de refuge et de porte-voix pour une jeunesse en quête de sens. Cette période a été marquée par de profonds bouleversements sociaux et politiques : la guerre du Vietnam, les mouvements pour les droits civiques et la montée de la contre-culture.
Dans ce contexte, la musique est devenue bien plus qu'un simple divertissement. Elle fut un catalyseur de l'identité collective, un moyen de s'évader, de protester et de se connecter à des idéaux de paix, d'amour et de liberté. Les genres qui émergeaient — le rock psychédélique avec ses explorations de l'esprit, le blues rock avec son authenticité brute et le folk avec ses messages engagés — offraient des sonorités et des paroles qui résonnaient avec les aspirations et les frustrations de cette génération.
Les grands événements comme le festival de Woodstock ont transformé les concerts en lieux de rassemblement où la jeunesse pouvait partager ses idéaux et se sentir appartenir à quelque chose de plus grand.
La musique de la fin des années 60 était donc à la fois un art en pleine mutation et un véritable refuge identitaire et philosophique pour une jeunesse qui cherchait sa voie dans un monde en pleine transformation. C'est une dimension essentielle pour comprendre l'héritage de cette époque.
Le foisonnement et le fusionnement des styles musicaux n'étaient pas un phénomène isolé à l'Angleterre, mais bien une tendance mondiale à la fin des années 1960.
Si le Royaume-Uni a été un acteur majeur et un exportateur clé de cette nouvelle musique, notamment avec la "British Invasion", des évolutions similaires se produisaient partout dans le monde :
- Aux États-Unis, la scène musicale était en pleine effervescence, avec l'émergence du rock psychédélique sur la côte ouest (Grateful Dead, Jefferson Airplane), l'évolution du folk (Bob Dylan) et le développement d'une scène blues-rock et garage rock très active.
- En Europe continentale, des scènes locales commençaient également à expérimenter. Souvent influencées par les sons britanniques et américains, elles y ajoutaient leurs propres saveurs et une identité musicale distincte.
Le rock est ainsi devenu une véritable langue universelle pour cette génération, traversant les frontières et permettant une fertilisation croisée des idées et des sons. Les festivals internationaux, les tournées des groupes et la diffusion des disques ont amplifié cette portée mondiale, faisant de la musique un puissant vecteur de la contre-culture et de l'innovation bien au-delà des frontières anglaises.
Même si les genres évoluaient, l'influence du blues est restée une colonne vertébrale pour une grande partie du rock de l'époque, parfois de manière moins évidente, voire "audible" au premier abord.
● Le blues a imprégné le rock à un niveau fondamental :
▪︎ Racines indélébiles: Le rock'n'roll lui-même est né de la fusion du blues, du gospel et de la musique country. Même lorsque le rock est devenu plus complexe ou psychédélique, l'ADN du blues est resté, agissant comme le langage musical de base.
▪︎ Structure et accords: De nombreux morceaux de rock, même les plus éloignés du blues traditionnel, utilisent la structure en 12 mesures (12-bar blues) ou les progressions d'accords typiques du genre. La gamme pentatonique blues est également omniprésente dans les solos de guitare rock.
▪︎ L'émotion brut: Le blues est une musique d'émotion brute, de narration et d'expression des sentiments. Cette intensité émotionnelle a été directement héritée par le rock, qui est devenu un véhicule puissant pour les frustrations et les aspirations de la jeunesse.
▪︎ La guitare héroïque: Le blues a élevé la guitare électrique au rang d'instrument central, capable de "parler" et d'exprimer des sentiments profonds. Les guitaristes virtuoses de la fin des années 60 (Alvin Lee, Eric Clapton, Jimmy Page) étaient tous inspirés par les légendes du blues comme B.B. King ou Muddy Waters. Leurs solos, même rapides et saturés, conservaient souvent le "feeling" du blues.
▪︎ Les thèmes lyriques: Bien que les paroles aient évolué, de nombreux thèmes du blues (la route, la solitude, les difficultés de la vie) ont trouvé un écho dans les textes rock, sous des formes plus métaphoriques ou contemporaines.
▪︎ Le son et l'instrumentation: L'utilisation de la distorsion, du feedback, de l'harmonica ou même la configuration classique guitare/basse/batterie/chant trouvent leurs racines profondes dans le blues électrique.
En fin de compte, même si un groupe se lançait dans des expérimentations sonores complexes ou des morceaux très longs, la grammaire musicale de base, le "feeling" et la manière d'utiliser les instruments restaient imprégnés de l'héritage blues. Cette période a vu le blues devenir un "langage secret" ou une "base" sur laquelle les artistes construisaient des édifices sonores de plus en plus complexes, rendant parfois son origine moins immédiatement reconnaissable mais toujours fondamentale.
De nombreux groupes et artistes ont émergé durant cette période foisonnante. Leur force résidait dans leur capacité à ne pas se limiter à un seul style, mais à fusionner les genres, avec le blues comme fondation essentielle :
▪︎ Cream en est un exemple emblématique : Ce trio de virtuoses a commencé avec un blues-rock puissant et improvisé, mais a rapidement intégré des éléments psychédéliques, étirant leurs morceaux en de longues jams exploratoires tout en gardant une base blues solide.
▪︎ Ten Years After est un autre cas parfait : Ils étaient avant tout un groupe de blues rock rapide et technique, mais en écoutant leurs albums de la fin des années 60, comme "Ssssh", on trouve des titres purement bluesy côtoyant des passages plus psychédéliques ou expérimentaux. La critique de l'époque notait d'ailleurs que le groupe, après un album plus expérimental, revenait aux fondamentaux d'un blues-rock "direct, puissant et ravageur", tout en étant capable d'interpréter des ballades "plus sereines". Leur reprise de "Good Morning Little Schoolgirl" est d'ailleurs un exemple parfait de la transformation d'un classique du blues en un morceau de rock brut.
Cette approche a permis à ces groupes de rester pertinents et innovants, d'attirer un public large et de créer un son unique. Ils prenaient l'énergie, la structure et le "feeling" du blues et les injectaient dans des formes musicales nouvelles et plus complexes, posant les jalons d'un héritage durable.
Ten Years After est un groupe britannique de blues rock formé en 1966. Composé des membres fondateurs Alvin Lee (guitare, chant), Leo Lyons (basse), Ric Lee (batterie) et Chick Churchill (orgue, pianos), le groupe se fait rapidement connaître sur la scène des clubs britanniques pour son énergie explosive en concert et la virtuosité de son guitariste, Alvin Lee.
Initialement appelé "Blues Yard", le groupe adopte le nom de "Ten Years After" en 1966 et signe un contrat avec Deram Records. Leur premier album éponyme, sorti en 1967, mélange déjà le blues électrique avec des touches de rock psychédélique, posant les bases de leur son unique.
En 1968, ils sortent "Undead", un album live qui capture l'intensité de leurs performances. Ce disque commence à attirer l'attention au-delà du Royaume-Uni, notamment aux États-Unis, où leur réputation de bête de scène grandit rapidement.
L'année 1969 est un tournant majeur pour le groupe. Après la sortie de leur deuxième album studio, "Stonedhenge", la même année, qui est décrit comme un disque de "blues-rock expérimental", leur carrière prend une tout autre dimension. En août 1969, après avoir enregistré l'album "Ssssh", Ten Years After réalise une performance mémorable au légendaire Festival de Woodstock. Leur prestation, et en particulier le solo de guitare enflammé d'Alvin Lee sur "I'm Going Home", est immortalisée dans le film "Woodstock", les propulsant instantanément sur la scène internationale.
Grâce aux retombées de Woodstock, leur album "Ssssh" connaît un succès retentissant. La critique note que ce disque, plus "terre à terre" et revenant aux "fondamentaux" d'un blues-rock "direct, puissant et ravageur", a grandement bénéficié de cette exposition.
Ainsi, en 1969, Ten Years After est passé du statut de groupe respecté de la scène britannique à celui d'icône reconnue mondialement.
À la fin des années 1960, la performance live était au cœur de l'identité des groupes de rock et de blues rock, et ce pour plusieurs raisons :
▪︎ Une réputation sur scène : Avant l'avènement des réseaux sociaux, les tournées et les concerts étaient le moyen le plus efficace pour les groupes de se forger une réputation et d'élargir leur public. Le bouche-à-oreille après une performance énergique était primordial.
▪︎ Vitrine de virtuosité : Pour des musiciens comme ceux de Ten Years After, Cream ou Led Zeppelin, la scène était l'occasion de démontrer leur virtuosité instrumentale à travers de longs solos et des improvisations.
▪︎ Un lien avec le public : Les concerts offraient une expérience collective et immersive, un élément essentiel de la contre-culture de l'époque. Le public venait pour vivre un événement, pas seulement pour écouter de la musique.
▪︎ Un laboratoire d'expérimentation : La scène servait aussi de laboratoire où les groupes pouvaient tester de nouveaux morceaux, les affiner et observer la réaction du public avant de les enregistrer.
Cette importance du concert a eu un impact direct sur la manière d'enregistrer. L'idée d'enregistrer en studio "dans les conditions du live" était une tendance forte pour beaucoup de groupes de rock de cette période, et c'est ce qu'Alvin Lee recherchait pour l'album "Ssssh".
L'objectif était de capturer et de retranscrire cette énergie, cette interactivité et cette spontanéité qui se produisaient sur scène. En jouant tous ensemble en direct en studio, les musiciens s'assuraient que le disque ne sonne pas trop "propre" ou aseptisé. Au lieu de superposer les pistes instrument par instrument, cette approche permettait de préserver un son authentique, plus "brut de décoffrage" et fidèle à ce que le public entendait en concert.
Ainsi, à la fin des années 60, le live, sous toutes ses formes, était une pierre angulaire de l'identité et du succès d'un groupe, influençant non seulement la scène mais aussi le processus de création en studio.
Les thèmes de l'album "Ssssh" sont principalement axés sur un blues rock énergique et direct,.(avec quelques nuances qui montrent la richesse du groupe. L'album est conçu comme un retour aux "fondamentaux", adoptant une approche plus authentique après leurs expérimentations passées.
L'énergie et la puissance du rock sont au cœur de l'opus, comme en témoignent des titres percutants comme "Bad Scene", décrit par la critique pour son "tempo trépidant, ses guitares incendiaires" et ses "riffs carrés". De même, "Stoned Woman" est qualifié de "morceau de heavy rock rageur", et la reprise de "Good Morning Little Schoolgirl" est le "dynamitée" et jouée "brut de décoffrage".
Cette approche directe est le reflet de l'identité du groupe sur scène. L'album vise à capturer leur spontanéité et leur "son garage", une philosophie résumée par l'expression "On joue fort sans trop se poser de question". Le blues reste la fondation solide sur laquelle s'appuie cette énergie, comme l'illustre le titre "I Woke Up This Morning", un morceau de blues "taillé dans le rock".
Si l'énergie est prédominante, l'album offre également des moments plus calmes et mélodiques. Des titres comme "Two Time Mama" ou "If You Should Love Me" mettent lechant davantage en avant, avec une section rythmique moins explosive, offrant ainsi des "ballades plus sereines". Le groupe explore aussi des genres plus spécifiques, comme le boogie sur "The Stomp".
En somme, l'album "Ssssh" est majoritairement une célébration de l'énergie et de la performance instrumentale — notamment la guitare d'Alvin Lee et la basse de Leo Lyons — tout en montrant la capacité du groupe à varier les ambiances et les tempos.
La reprise de "Good Morning Little Schoolgirl" de Sonny Boy Williamson I est clairement un point fort de l'album "Ssssh". Ten Years After "dynamite" le morceau avec une énergie brute, rendant l'interprétation si puissante qu'il est difficile de reconnaître la composition originale.
Le solo de guitare d'Alvin Lee, qui "joue la carte du rock brut de décoffrage", est mis en ivaleur par l'interaction avec la basse de Leo Lyons, transformant ce classique du blues en un titre rock emblématique.
● Au-delà de cette réinterprétation, d'autres morceaux illustrent la diversité de l'album :
▪︎ "Two Time Mama" est un exemple de "ballade plus sereine" qui offre un moment plus mélodique et met en avant une facette plus nuancée du groupe.
▪︎ "The Stomp" plonge l'auditeur dans une veine boogie entraînante, caractéristique de l'énergie festive que Ten Years After savait déployer.
▪︎ "I Woke Up This Morning" clôture l'album sur un blues solide, taillé dans le rock, qui affirme les racines profondes du groupe.
Ces trois morceaux, chacun à leur manière, mettent en lumière la capacité de Ten Years After à naviguer entre différentes intensités, consolidant leur place comme l'un des groupes majeurs du blues rock britannique de cette période foisonnante.
L'accueil de l'album "Ssssh" a été partagé entre la réception de la critique et celle du public, qui l'a propulsé au rang de succès commercial.
● Réception critique
La critique a globalement considéré "Ssssh" comme un bon disque de blues rock, agréable à écouter, reconnaissant que le groupe maîtrisait parfaitement son sujet. Cependant, l'album a également été jugé "ni très fin, ni très original", certains critiques estimant que le groupe serait "davantage inspiré" sur leur prochain opus, "Cricklewood Green".
Un point de friction a été le son de l'album, jugé trop "garage" et moins bien produit que leurs deux premiers disques. En revanche, sa "spontanéité" a été soulignée comme son,principal atout.
Malgré ces réserves sur sa finesse, la critique a donc perçu Ssssh comme un album solide.
● Accueil des fans et succès commercial
Au-delà de l'avis des critiques, l'album a connu un immense succès commercial. Cette réussite est directement attribuée aux retombées de Woodstock. La performance mémorable du groupe au festival a propulsé leur carrière et leur a offert une renommée internationale.
Ce succès est attesté par les chiffres : l'album a atteint la 4e place des charts britanniques et la 20e place du Billboard 200 aux États-Unis. Bien que la réception directe des fans ne soit pas documentée en détail, ces ventes massives suggèrent que le public a largement apprécié l'aspect "direct, puissant et ravageur" de l'album.
En somme, si la critique a vu dans "Ssssh" un bon album solide mais pas le plus inspiré du groupe, le public l'a clairement adopté et en a fait un succès, notamment grâce à l'effet de Woodstock.
Le succès de Ten Years After a été le fruit d'une conjonction unique entre leur travail acharné et une opportunité historique. Avant la pression pour un succès immédiat, le groupe a eu la latitude de construire son œuvre et de forger son identité. Leurs trois premiers albums, sortis entre 1967 et 1969, leur ont permis de mûrir leur son et leur performance en studio et sur scène.
Cette progression a culminé avec leur apparition à Woodstock. Le festival n'était pas seulement un événement musical, mais un phénomène culturel qui a offert une exposition massive à des groupes comme Ten Years After. Leur prestation, immortalisée dans le film "Woodstock", a agi comme un puissant catalyseur. Sans cette visibilité, il est difficile de dire si leur album "Ssssh" aurait connu le même succès et si leur carrière aurait pris une dimension internationale aussi rapidement.
Woodstock n'était donc pas un simple coup de chance, mais un tremplin décisif qui a validé et propulsé le travail déjà accompli par le groupe, faisant de Ten Years After un véritable symbole de cette époque.
On ne peut pas définir "Ssssh" comme un chef-d'œuvre ou une œuvre essentielle au même titre que des albums comme "Sgt. Pepper's" des Beatles ou "Dark Side of the Moon" de Pink Floyd. La critique le qualifie de "bon disque de blues rock, assez agréable à écouter", tout en jugeant qu'il n'est "ni très fin, ni très original". Certains estiment même que le groupe se montrera "davantage inspiré" sur le futur "Cricklewood Green".
Cependant, cela ne diminue en rien son importance. Cet album a été un catalyseur commercial majeur pour Ten Years After, propulsé par les retombées de Woodstock. Il représente aussi parfaitement l'énergie brute et la spontanéité que le groupe cherchait à capturer en live.
L'histoire du rock est remplie d'albums de très grande qualité qui, pour diverses raisons, n'ont pas atteint le statut de "chef-d'œuvre" universellement reconnu. Ces disques sont fondamentaux pour :
▪︎ Comprendre l'évolution d'un artiste : Ils montrent les expérimentations d'un groupe, ses racines et les différentes étapes de sa carrière.
▪︎ Apprécier la diversité d'un genre : Ils offrent des variations et des nuances qui complètent le tableau des classiques reconnus.
▪︎ Découvrir des pépites musicales : Ils peuvent contenir des performances exceptionnelles ou une ambiance particulière qui méritent d'être écoutées, même si elles ne figurent pas dans les livres d'histoire du rock.
▪︎ Avoir un plaisir d'écoute personnel : Un album n'a pas besoin d'être un chef-d'œuvre pour être un favori.
"Ssssh" est un parfait exemple de cette catégorie. C'est pourquoi il est essentiel de ne pas se limiter aux listes des "meilleurs albums de tous les temps" et d'explorer ces disques qui, sans être des révolutions, contribuent énormément à la richesse et à la profondeur du catalogue musical.
● Un immense merci à Florianne pour avoir orchestré cette plongée exquise dans l'univers de 'Ssssh', et à Gemini pour avoir été un co-pilote d'analyse si éclairé – ensemble, on a dynamité cet album mieux qu'Alvin Lee n'a 'Good Morning Little Schoolgirl' à Woodstock !

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